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Classe d’emploi des bois selon l’utilisation finale

1
Bois d’intérieur toujours ou H< 20%
Insectes xylophages, termites

2
Bois sous abris dont H< 20%, avec risque de réhumidification
Insectes xylophages, termites, champignons de pourriture, bleuissement, moisissure

3 a
Bois d’extérieur hors sol, sans stagnation d’eau, mais alternance de réhumidification partielle et de séchage complet
Insectes xylophages, termites, champignons de pourriture, bleuissement, moisissure

3 b
Bois d’extérieur hors sol, avec possibilité de stagnation d’eau, alternance de réhumidification plus profonde et de séchage complet
Insectes xylophages, termites, champignons de pourriture, bleuissement, moisissure

4
Bois d’extérieur en contact avec le sol ou immergé en eau douce
Insectes xylophages, termites, champignons de pourriture y compris pourriture molle, bleuissement, moisissure

5
Bois en milieu marin
Térébrants marins, tarets, mollusques, insectes xylophages, termites, champignons de pourriture y compris pourriture molle, moisissure

 

   
     

 

 

Les Insectes xylophages



La petite vrillette (Anobium punctatum)

Ce coléoptère xylophage peut s’attaquer aux bois des résineux comme de feuillus. La larve circule à travers le bois en digérant la cellulose. Au bout de 3 ans, il s’installe dans une loge située près de la surface du bois afin de procéder à la mue imaginale. L’été venu, l’insecte dévore le bois le séparant de la surface, formant ainsi des trous caractéristiques de 1 à 3 mm de diamètre. A la suite de l’accouplement, les femelles pondent jusqu’à 30 œufs dans des fentes et crevasses du bois ou bien dans les anciennes galeries. Les œufs éclosent et une nouvelle génération commence un cycle de vie qui varie de 1 à 4 ans suivant que le bois est déjà attaqué par la pourriture ou non.





La grosse vrillette (Xestobium rufovillosum)


Cet insecte est similaire à la petite vrillette, mais en bien plus gros. Son trou d’envol fait environ 3 mm de diamètre et son trou de sciure est grossier en forme de petit pain. Les larves de cet insecte sont généralement retrouvées dans du chêne en décomposition, et le cycle de larvaire de l’œuf à l’imago peut être raccourcit à 4 ans. Dans un bois sain, la larve peut creuser des tunnels pendant près de 12 années avant de s’installer dans sa loge imaginale. Comme avec la plupart des insectes, c’est la larve se nourrissant du bois qui cause le plus de dégâts. En définitive, la larve nidifie et se transforme en insecte, qui sort alors du bois et s’accouple afin de recommencer un cycle. La femelle pond jusqu’à 200 œufs. Connu pour ne s’attaquer qu’au bois feuillus, on le rencontre parfois dans des bois résineux en décomposition.




Charaçon (Euophryum confinent)


Cet insecte xylophage a une apparence et une taille similaires à la petite vrillette. Il y a plus de 50,000 espèces de et elles ont toutes un long museau. Il diffère aussi par le fait qu’il n’attaque que le bois infesté par des pourritures. Il s’agit d’un insecte à fort potentiel reproducteur, qui peut effectuer jusqu’à 2 cycles complets en un an. Sa présence peut donc engendrer d’importants écroulements structurels.Il préfère le bois de printemps situé dans l’aubier, où la larve et l’insecte creusent des galeries et des trous d’envol irréguliers dont le diamètre est d’environ 1.5mm.




Le capricorne des maisons (Hylotrupes bajulus)

Cet insecte xylophage attaque les bois secs et dépose ses oeufs dans les fentes ou les interstices. Les œufs éclosent en trois semaines environ pour former des larves. Celles-ci creusent des tunnels dans le bois et sont capables d’absorber leur propre taille en un jour. A l’approche de leur maturité, elles mesurent 25 mm de long. Les ravages causés par cet insecte peuvent être désastreux. Après avoir réaliser des galeries pendant 4 à 7 ans, les adultes sortent du bois durant la saison de reproduction en laissant derrières eux un trou de 10 mm de long par 6 de large. Après l’accouplement, la femelle peut pondre jusqu’à 200 œufs.


Termites

Les termites sont les insectes xylophages les plus destructeurs. Certaines espèces attaquent même les bois sur pied, les récoltes agricoles et bien d’autres matériaux de construction tels le plastique ou le caoutchouc. On peut distinguer trois groupes principaux :


Termites du bois sec (Kalotermitidae)

Les colonies de cette famille de termites s’installent directement dans le bois, sans contact avec le sol et restent parfois longuement indétectables. Leurs besoins en eau sont assez modérés et celle contenue dans le bois est suffisante. L’attaque des maisons se fait à l’initiative des adultes volants, qui pondent des œufs dans les fentes et interstices des éléments de construction en bois ou dans les meubles.


Termites du bois humide (Hodotermitidae & Termopsidae)

Ils se rencontrent dans le bois en décomposition.


Termites sous – terrain (Rhinotermitidae & Mastotermitidae & Termitidae)


Cette famille est la plus commune et vit en colonie dans le sol. Ces termites construisent des galeries de boues qui protègent les ouvriers des prédateurs et de la dessiccation. La détection de ces tunnels est la preuve formelle de la présence de termites.



Les Champignons lignivores

Le coniophore des maisons (Coniophora puteana)


La coniophore est l’un des champignons de pourriture cubique, qui se nourrit de bois humide (40% < H <.60% Le bois perd alors du poids et ses propriétés mécaniques jusqu’à l’effondrement. Contrairement à la mérule (Serpula lacrimans), ce champignon ne constitue pas de filaments blanc et fibreux, mais un mycélium de couleur vert olive. La surface du bois attaqué prend des teintes marron foncé caractéristiques. On les trouve le plus souvent dans les caves ou dans des endroits où l’humidité est permanente.


Le polypore (Fibroporia vaillantii)


Il s’agit d’un autre champignon de pourriture cubique qui se développe dans des conditions similaires, mais qui supporte des extrêmes de températures plus vastes que la mérule. Son mycélium est généralement constitué de formations en éventail neigeuses se répandant sur la surface du bois. Ces spores et fructifications sont également blanches. C’est un champignon commun des mines de charbon et des bâtiments humides.

La mérule (Serpula lacrymans)

Ce champignon, le plus commun, de pourriture cubique requière une humidité comprise entre 22 et 40%, une température échelonnée entre 7 et 26°C. On ne le trouve que dans les habitations. Les filaments ont une forme de coussinets cotonneux dont la palette de couleur varie du blanchâtres, au violet en passant par le jaune et le gris. La mérule possède une arme terrible : des cordonnets qui sont très long et gris. Ils traversent les maçonneries afin d’alimenter le champignon en eau et contribuent ainsi à son extension. Les fructifications sont visqueuses et libèrent des spores brun-rougeâtre par milliards.


     
     

     
     

     
     

     
     

     
     

     
     

     
     

 

     
     

     
     
     
     

 

 

 

 

     
 
   

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